The Beatles do America (5)- étapes

Sur une case de la planche 3, quelques étapes de la peinture. La couleur de la lumière varie beaucoup, mes talents de photographe demeurant proches de ceux de Stevie Wonder...

The Beatles do America (4)- peinture.

Finalement, les quatre planches terminées.




La quatrième page est la première que j'ai peinte, et j'ai bien peiné... En témoigne ce palimpseste sur le costume de Brian Epstein, dont je ne trouvais pas la couleur:

The Beatles do America (3)- crayonnés et encrages.

Etape toujours pénible pour moi que celle du crayonné. Ici, j'ai d'autant plus peiné qu'il fallait intégrer des éléments réalistes (un aéroport, par exemple) avec des éléments plus stylisés (l'hotesse de l'air, bien dans mon style habituel ), et ces fichus Beatles, que je voulais d'une manière ou d'une autre ressemblants. En tous cas, éviter à tout prix de donner au lecteur cette impression d'avoir essayé sans y parvenir de capturer une physionomie connue de tous. C'est si souvent le cas dans les bandes dessinées "réalistes" mettant en scène des célébrités.

Connaissant bien mes limites de dessinateur, j'ai bien souvent décidé de remettre à l'étape de la mise en couleur les difficultés de dessin des visages.

Pour le reste, j'ai tout fait un peu à la va-comme-je-te-pousse, ne disposant pas de suffisamment de temps pour parfaire des recherches pour la moindre case.


J'expliquais précédemment quelques choix de mise en scène, par exemple celui de montrer les beatles comme des icônes, des figures mythiques plutôt que de véritables personnes.
Illustration ici, avec une recherche de cadrage pour la planche 2.

Là j'ai triché avec la scénographie du Ed Sullivan Show, puisqu'il n'y a pas de public en contrebas, mais dans des gradins en face.La première case des quatre planches- cadrages ci dessus,- m'a donné beaucoup de mal: j'ai vraiment mis du temps à trouver le bon angle. Je voulais qu'on soit avec les Beatles, donc surplombant l'aéroport, dans l'avion se préparant à atterrir. L'enchainement me semblait plus logique, par rapport au récit précédent, plutôt que d'être placé au sol, avec les américains attendant les Beatles.

J'ai fini par trouver la bonne image quand j'ai rassemblé la documentation. Les petits croquis ont été fait de pure imagination, on pourra s'amuser des proportions des avions, de l'aspect très SF 1960 des tours de contrôle...

Au final, j'en suis arrivé à ça:


Et la page encrée:

Pour la dernière case, après des dizaines de crayonnés plus affreux les uns que les autres, j'ai baissé les bras en me disant que je me débrouillerai bien à la peinture.
Et puis... ce cadrage m'embêtait un peu, parce qu'il ne correspondait pas à mes choix pour les autres pages: c'est un plan moyen, de face, rien à voir avec mes cadrages coupés ou mes silhouettes des autres pages... Ce problème d'homogéneité aussi j'espérai le résoudre par la couleur...

A suivre...

The Beatles do America- 2- croquis et choix de mise en scène

En parallèle des croquis de mise en scène, j'ai commencé à faire des recherches graphiques sur les éléments de décor et les personnages, en m'attaquant à ce qui m'effrayait le plus: les voitures, et la ressemblance des personnages. J'ai été meilleur qu'attendu sur les voitures, et bien plus mauvais sur les personnages.

Revoyant mes cadrages, j'ai compris que je tendais vers une mise en scène de laquelle les Beatles seraient absents, simplement suggérés, comme des fétiches désincarnés. Aussi parce que je n'arrivais pas à les dessiner correctement, et que je ne pouvais me résoudre à en faire des portraits approximatifs.
Deux solutions, pour moi, afin d'exprimer ce parti-pris: cadrer une partie de corps, ou cadrer de loin, pour reduire le corps à une silhouette. On verra plus tard qu'une image me posera problème par rapport à ces choix, et j'espère que la solution que j'ai trouvée à la couleur paraitra convaincante.

A suivre...

Beatles do America (1)- scenario et roughs

Je viens de terminer quatre pages de bande-dessinées d'un collectif racontant la biographie passionnante des Beatles.

J'ai illustré leur premier passage en Amérique, lors d'un Ed Sullivan Show mémorable.

Une fois n'est pas coutume, je me suis dit qu'il serait intéressant de présenter ici les différentes étapes de la réalisation de ses pages.

Il était une fois...
Un scénario. Et figurez-vous que je ne sais pas très bien de qui il est.
(édit: l'information m'est parvenue depuis, il est de Gaet's )

Il est arrivé dans ma boite à lettre éléctronique, je l'imprime :

Après lecture attentive, je prend des petites notes dans les marges, parfois dejà des idées de cadrages ou de mise en page. Je barre aussi ce qui me déplait, là une vignette à la troisième page que je n'avais pas envie de dessiner. Je contacterai l'éditeur pour lui expliquer mes raisons, et une proposition de remplacement, qui sera acceptée.

L'intrigue, si on peut employer le mot, montre l'arrivée des Beatles à l'Aéroport Kennedy, puis leur passage sur le plateau du Show. On montre ensuite qu'ils sont regardés partout, de la côte Est au Texas. Ensuite, retour au plateau télé où Ed Sullivan leur annonce qu'il ont reçu une lettre de bienvenue D'Elvis Presley, ce qui déclenche l'hystérie des foules. On termine avec Brian Epstein, le manager des Beatles, dans son bureau, recevant le courrier des fans, qui ne tient pas dans les 37 sacs dejà entreposés. On comprend que tout est en place pour une Beatlemania internationalisée.

A partir du scénario, je suis libre, je n'ai reçu aucune autre contrainte que celle du format des pages.
Je décide de travailler en couleurs directes, comme d'habitude, le projet étant court, ça me semble faisable.

Je relis donc, et je griffonne donc quelques roughs plus au moins poussés.

planche 1:


Planche 2

Planche 3



A suivre...

L'île aux pirates- 3

"Au matin, le Conquérant repart en mer"

Arnaud Alméras.

L'île aux pirates- 2

"Bientôt les langues des marins se délient."
Arnaud Alméras

L'île aux pirates- 1

"Cette nuit-là, les marins du Conquérant sont bien décidés à s'amuser. Dès qu'ils posent le pied sur la terre ferme, ils se précipitent vers une taverne."

Arnaud Alméras.

La drôle de vie d'Antoine- (5)

Encore une longue interruption, le temps de racheter un scanneur.
C'est chose faîte, et on se retrouve avec la suite directe des dernières aventures de Hulk Jr.
Aujourd'hui, du catch vestimentaire.

bien à vous ...