Du sang, des bêtes.
Dès la première image, je voulais que Méduse soit décapitée par le cadrage. La similitude des deux visages des monstres de cette première vignette ne m'avais pas sauté aux yeux, elle me gène beaucoup maintenant. La grand case centrale, je l'avais aussi en tête très vite en lisant le scénario, même si elle n'est pas vraiment décrite dedans. C'est une des images qui témoigne le plus des différences de visions que nous avions de Persée, avec Stéphane Nappez, le scénariste.
Selon lui, les grecs voyaient Persée comme une puissance apolonienne, qui vient féconder Méduse puisqu'à l'issue de leur rencontre, elle va donner naissance à ses enfants monstrueux, Pégase et Chrysaor. Méduse symbolisant au contraire un principe stérilisant: elle fige littéralement ceux qui la regardent.
Pour moi... Et bien, j'espère que ça transparait dans mes images...
1 commentaire:
Etienne tu as tout compris, comme toujours !
je ne pense pas que la vision de Stéphane transparaisse dans le texte, parce que c'est quelque chose que j'ai compris en discutant avec lui, justement parce qu'on s'etait un peu accroché sur mon approche.
D'une certaine façon, c'est tout à son honneur d'avoir cette approche un peu "blanche", qui laisse le lecteur interpréter le récit. Mais moi, ça m'interessait d'avoir un point de vue très saillant sur cette histoire.
Ce que tu dis sur la scène est très juste, même si je ne me l'étais pas formulé comme ça.
Cette scène, je crois que c'est un rituel et une exécution, d'où, effectivement, la volonté de faire "solennel".
J'essaie de rajouter au message la version texte.
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